Un projet d’arrêté (consultable ici) précise les seuils au-dessus desquels il sera interdit de recourir à des encres contenant des hydrocarbures aromatiques d’huile minérale (MOAH) ou des hydrocarbures saturés d’huile minérale (MOSH), tant pour l’impression d’emballages que pour tout type d’imprimé à destination du public, à échéance 2023, puis 2025. Faisant fi des avancées considérables portées par un groupe de travail impliquant notamment l’UNIIC et Citéo, expérimentations à l’appui chez sept imprimeurs rotativistes en Heatset et le concours de trois fabricants d’encres, ledit projet de décret impose des seuils incompatibles avec la réalité d’application industrielle actuelle. L’UNIIC s’est alors attachée à alerter la Direction générale de la Prévention des risques (DGPR), mais aussi Bercy, la DGMIC et Intergraf, sur le risque économique d’une décision si radicale sans prise en compte de la R&D, des tests effectués et de l’appropriation par le secteur des encres alternatives. Nombre de points de blocage sont développés via des témoignages d’imprimeurs, associations et fabricants, venus nourrir une consultation publique qui a pris fin le 25 janvier dernier. L’UNIIC reste évidemment mobilisée, affaire à suivre… Source : Uniic |
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Huiles minérales en impression d’emballages : vers une interdiction aveugle et radicale ?
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