L’économie circulaire en action

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Lancé en 2017, le partenariat entre Oudin et la marque de cosmétiques Yves Rocher a donné naissance à une collection d’étuis et de coffrets qui s’inscrivent de plain-pied dans une logique d’économie circulaire. 

La société Oudin est bien plus qu’une cartonnerie. L’entreprise est une créatrice de matières pour sa clientèle. Fabriquer des packagings à partir de matières premières issues de ses propres déchets de production : tel est aussi le défi qu’a relevé Yves Rocher en s’appuyant sur l’expertise Oudin.

Elle est l’une -sinon la plus ancienne industrie de Touraine- et trouve ses origines au XIVe siècle. Plusieurs familles y ont développé les moulins à papier, puis la cartonnerie. Aujourd’hui, l’entreprise est dirigée par Catherine de Colbert et ses frères, Georges et Henri de Tudert. Et s’appuie aujourd’hui sur le développement durable.

Étuis pliants ou coffrets rigides recouverts : pour la marque de cosmétique végétale, le créateur de carton ligérien a développé en effet une gamme complète de supports à valeur environnementale ajoutée, aux noms évocateurs (Artemisia, Adonis, Botanica, Calendula, Tilia) : « Un co-développement qui témoigne de l’engagement fort d’Yves Rocher dans le sens du développement durable », souligne Georges de Tudert, directeur chez Oudin. Plus concrètement, c’est directement sur les sites de production et de conditionnement Yves Rocher qu’Oudin récupère les déchets fibreux (cartons et papiers). Chutes à partir desquelles seront produits les cartons qui serviront de matière première à de nouveaux packagings : « Nous opérons en circuit ultra-court et nous pouvons dire que nous bénéficions d’une traçabilité optimale ».

Développement(s) à suivre…

Mieux : « En bénéficiant d’un grammage supérieur aux grammages classiques, les cartes élaborées pour les étuis ont permis de supprimer les calages ondulés intérieurs. D’où une réduction des matériaux mis en œuvre et une diminution significative des coûts de production ». Ou comment allier valorisation et économies tous azimuts.

En finition calandrée avec le non couché lisse Adonis, en brut machine texturé (Artémisia) ou encore en couché deux faces (Botanica), les nouveaux cartons Oudin élargissent le champ des éco-possibles : « Le Botanica par exemple, décliné en 500 à 600g/m2 est ainsi venu se substituer chez Yves Rocher à tous les systèmes de calages thermoformés dans les coffrets », indique Georges de Tudert avant de nous mettre l’eau à la bouche : « Nous avons par ailleurs le privilège d’être associés à de nouveaux développements en cours sur les gammes Yves Rocher».

Sources : Édition spéciale by Luxe Pack, La Nouvelle République.

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