Avec 530 milliards d’euros en 2016 de ventes en ligne et une croissance de 15 % par an, le marché européen du e-commerce continue d’afficher son dynamisme. Uniquement en France, 460 millions de colis sont expédiés en moyenne chaque année ! Pourtant, la maîtrise de la chaîne d’approvisionnement reste partielle et les contraintes spécifiques aux emballages destinés à ce secteur sont peu connues, mais aussi difficiles à modéliser. Acteur majeur dans le secteur des emballages en carton ondulé et en plastique au niveau mondial, le groupe DS Smith s’est emparé du sujet. Grâce à son expérience internationale et après une analyse précise du cycle de vie de ses produits, il a lancé DISCS, le premier protocole de tests destiné au e-commerce, et Made2fit, des solutions d’emballage variable. Ces innovations s’inscrivent dans une approche plus globale de formalisation des bonnes pratiques dans ce domaine, baptisée « 5 Easy’s ».
Réduction du vide : un véritable défi pour les marques
Avec en moyenne 51 % d’air laissé dans les colis, les marques sont obligées de suremballer leurs produits pour les protéger.
Cette situation engendre trois problèmes :
- Des surcoûts sur les frais d’expédition.
- Une mauvaise perception de la marque par le destinataire, qui se retrouve avec des déchets supplémentaires, dont il ne sait pas quoi faire.
- Une contradiction avec la bonne volonté des marques d’être écologiquement responsables.
Les « 5 Easy’s » : une approche de l’emballage globale, très innovante
Dans le e-commerce, l’emballage a une vie courte et mouvementée. Un colis peut subir jusqu’à 50 manipulations avant d’arriver à destination, dans des environnements peu contrôlés (dépôts de messagerie, transport dans les camions…). Selon le secteur d’activité de l’expéditeur, l’emballage posera également différentes problématiques : chutes sur les coins, impacts divers, secousses, vibrations, écrasement… Par ailleurs, ce marché est contraint par une approche technique encore approximative. L’absence de certification claire, de prise en compte de l’expérience utilisateur et de tests avant l’expédition, tout comme une méconnaissance des conditions de transport sur le dernier kilomètre sont autant de freins à une amélioration de la qualité des emballages.
Le groupe DS Smith s’est donc intéressé à chacun de ces obstacles, afin de définir de bonnes pratiques en la matière pour le secteur du e-commerce. Cette réflexion s’est concrétisée par la création des 5 Easy’s (5 « facilités ») :
- Facile à approvisionner : recevoir, stocker, identifier.
- Facile à emballer : assembler, remplir, adapter au produit.
- Facile à transporter : protéger, sécuriser, améliorer la traçabilité.
- Facile pour le consommateur : ouvrir, déballer, aplatir, retourner, créer un effet « Waouh ».
- Facile à recycler : réutiliser, trier.
Mieux adaptés aux contraintes du e-commerce, les emballages proposés dans le cadre de ce protocole sont plus performants. DS Smith Packaging France profite pleinement de la démarche « 5 Easy’s » pour ses clients. Avec l’ensemble de ses outils et bonnes pratiques, elle se pose en partenaire précieux pour les e-commerçants, dans le développement de leurs offres.
La démarche « 5 Easy’s » de DS Smith ainsi que sa forte capacité d’innovation sont soutenues par des outils efficients et uniques en leur genre. Ces derniers lui permettent aujourd’hui de préempter 12 % du marché de l’emballage dans le secteur du e-commerce en Europe, avec l’ambition d’en être l’acteur majeur d’ici à 2020.
Tout d’abord, DS Smith a créé une carte interactive du cycle d’approvisionnement du commerce électronique. Le groupe est ainsi en mesure d’identifier chaque point de contact, afin d’évaluer les différents risques et points sensibles. Cette méthodologie lui permet de garantir que chaque caractéristique de l’emballage répond à des demandes complexes et spécifiques au cycle particulier de ses clients. Il peut ainsi leur faire des propositions adaptées, selon leurs exigences.
Cette approche induit de nombreux avantages : une réduction des dommages et des retours, une utilisation optimale des matériaux, une diminution de l’espace vide dans les colis, un coût d’expédition moins élevé et une satisfaction accrue du consommateur.
De la même façon, de par son envergure paneuropéenne, avec une présence étendue à 26 pays, DS Smith maîtrise les différences régionales dans les processus de transport et de manutention. Cette spécificité lui permet notamment d’accompagner les e-commerçants à l’international, et ce dans les meilleures conditions.
Enfin, pour conseiller ses clients sur la durée et leur apporter les solutions les plus pertinentes sur un marché en mutation permanente, le groupe mène une veille proactive sur toutes les formes de livraison et, en particulier, sur le dernier kilomètre. Avec l’avènement de l’intelligence artificielle, de la robotique et des drones, celles-ci sont en effet amenées à évoluer de manière significative dans les prochaines années.
L’innovation au cœur de l’approche DS Smith
DS Smith est amené à innover, en créant des solutions d’emballage sur mesure pour certains de ses clients, dont les produits présentent des spécificités. Le groupe a notamment développé un emballage antivol, entièrement recyclable, pour protéger les contenus sensibles. Sa particularité ? Il permet à l’expéditeur d’être informé de tout essai d’ouverture durant le processus d’expédition et de savoir précisément à quelle étape celui-ci a eu lieu, grâce à une marque visible laissée à chaque tentative sur l’emballage.
Les méthodes de test d’emballages existantes offrent une approche générique et unique qui ignore les modes de livraison spécifiques que l’on retrouve dans le e-commerce. Pour pallier ce manque, DS Smith a développé une norme d’essai unique : DISCS pour Drop Impact ShockCrushShake.
Ce protocole s’appuie sur une série de tests, réalisés en conditions réelles et effectués dans ses laboratoires :
- Tests de chutes durant le dernier kilomètre et lors des manipulations.
- Tests d’impacts sur les convoyeurs et durant le transport.
- Test de secousses dans le cadre du transport routier, ferroviaire ou aérien.
- Tests d’écrasement lors du stockage ou en manutention.
- Tests de chocs suite à des freinages ou à des accélérations pendant le transport.
De plus, ces tests s’articulent autour de 3 scénarios fréquemment rencontrés dans le e-commerce :
- Modéré avec une livraison réussie dès la première tentative.
- Intermédiaire avec une livraison réussie dès la première tentative, mais retournée au e-commerçant.
- Sévère avec un échec de la livraison à 3 reprises et un retour au e-commerçant.
Bien entendu, le protocole DISCS est adapté à chacun des cycles d’approvisionnement identifiés chez les clients du groupe. Ainsi, les recommandations et solutions qui en découlent se révèlent pertinentes, ce qui en fait un facteur de création de valeur ajoutée pour la marque.
MADE2FIT : l’emballage variable
DS Smith lance Made2fit pour permettre la création d’un emballage adapté aux bonnes dimensions du produit. Cette innovation a été conçue pour relever précisément le défi du vide dans le e-commerce, puisque transporter de l’air est une perte de ressources. Ainsi, le transport de vide est réduit jusqu’à 80 %, voire totalement pour certains produits. Créer des emballages aux bonnes dimensions permet de baisser les coûts opérationnels et les coûts d’expédition : on gagne ainsi en espace de stockage, on baisse les coûts de main-d’œuvre et d’administration de commandes, on réduit considérablement le temps de préparation et de conditionnement sans calages additionnels. Cela réduit également les déplacements de produits et les risques de dommages.
Deux nouvelles solutions sont proposées aux e-commerçants : l’une manuelle destinée aux petites séries offrant 39 combinaisons de dimensions de colis et l’autre mécanisée destinée à l’expédition haute cadence avec plus de 10 millions de formats possibles.
Sources
1. « 530 milliards d’euros » (chiffre d’affaires e-commerce B to C en 2016)
Source : EcommerceFoundation
2. « 460 millions de colis expédiés en France » (en 2016 soit +14 % par rapport à 2015).
Colis B to C y compris colis C to B et e-C to C.
Source : estimation Fevad 2017
Soit un CA France de 72 milliards d’euros en 2016, chiffre en hausse de 14,6 % sur un an.
Source : FEVAD
