Origine du papier d’origami

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 Le papier utilisé en origami est du papier washi ou wagami (littéralement « papier japonais »), dont l’origine et la fabrication remontent au VIIe siècle au Japon. Inscrit au Patrimoine immatériel de l’Unesco en 2014, le washi présente des caractéristiques bien spécifiques, en faisant un papier hors du commun (Source : Antalis).
  • Il est confectionné artisanalement à partir des longues fibres du mûrier à papier. Mais 3 types de fibres peuvent en réalité être utilisés et parfois associés :
    • kōzo (mûrier à papier pour des papiers de haute qualité) ;
    • ganpi ou gampi (très sensible à l’eau, il est souvent associé au kōzo) ;
    • mitsumata.
  • Ces fibres lui confèrent 3 qualités essentielles à la pratique de l’origami :
    • la légèreté ;
    • la flexibilité (pour un pliage aisé) ;
    • la solidité (pour que le papier ne se déchire pas lors de pliages complexes notamment).
  • Les motifs sont souvent très variés et chatoyants, remontant à la tradition japonaise :
    • Les motifs traditionnels japonais (grues, fleurs de cerisier…) se sont développés lors de la période d’Edo (1615-1868). On les regroupe sous le terme de yuzen.
    • À cette époque, l’idée de répéter des motifs sur le papier était désignée par le motchiyogami. Lorsque l’origami s’est étendu à d’autres territoires et que les couleurs, les graphismes se sont diversifiés, ce même terme a été conservé pour désigner la totalité des papiers à motifs.

L’origami, l’art du pliage du papier, est l’utilisation la plus connue, pour nous Occidentaux, du washi. Mais au Japon, ce papier est utilisé pour de multiples confections :

  • accessoires et décorations pour les rituels bouddhistes ou shintoïstes ;
  • ameublement (panneaux des portes coulissantes, lanternes…) ;
  • emballage (protection des kimonos contre l’humidité, friandises…).

 

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