Papeteries de Docelles : dernière étape d’une mort annoncée

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Selon notre confrère Vosges Matin, « des tas de gravats sont disposés à chaque entrée de l’a papeterie de Docelles, afin d’en empêcher l’accès et des ouvriers s’activent à l’intérieur de l’établissement ».

Les bâtiments ont en effet été rachetés, en mai dernier, par Vialis SAS fers et métaux, une entreprise de recyclage.

La fermeture de la papeterie, appartenant au groupe finlandais UPM, avait entraîné, en 2013, le licenciement de 152 personnes, qui s’étaient pourtant mobilisés pour constituer une Scop (Société coopérative et participative). Ils souhaitaient racheter la papeterie et la faire redémarrer. Mais UPM a préféré fermer …

Il s’agit de la dernière étape vers la mort de la plus ancienne papeterie de France, fondée en 1478. L’ensemble des machines sera mis aux enchères le mardi 24 octobre 2017 à l’hôtel des ventes Marquis à Épinal et en simultané sur internet.

Rappelons que Docelles a longtemps été appelée « la ville du papier ». Dès le XVe siècle, la fabrication du papier se mettait en place à Docelles, grâce à des moulins.

Le blason de la ville regroupe d’ailleurs les armes des deux maîtres papetiers, qui possédaient un moulin à Docelles. La famille Royer (gueules = émail héraldique, chargées d’un phénix d’azur accompagné de trois têtes de bélier d’argent) et la famille Goz (chevron d’or accompagné en chef de deux croissants d’argent et en point d’une étoile d’or).

 

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