Top Clean Packaging ou l’histoire d’une entreprise familiale combattante

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En 1903, l’arrière-grand-père de François Berry, Jean Chevalérias, fabrique des buscs, tiges métalliques des bustiers des femmes, à Thiers. Il n’avait que 22 ans. Le commerçant se spécialise dans l’emballage et conquiert les marchés de la coutellerie, de la chimie et de la cosmétique. Puis, le gérant est appelé à combattre durant la Première Guerre mondiale. En 1927, il change de créneau et crée des étuis en carton pour rasoirs à main, et des boîtes à fromage. SOURCE : La Montagne

L’entreprise devient régionale lorsque le grand-père de François, Marius, reprend le flambeau, puis nationale avec son père Jacques et sa mère Suzanne à sa tête.

« Chaque génération a permis d’étendre notre entreprise de plus en plus loin », explique Jean Berry. On parlait alors de Cartolux-Thiers. À 37 ans, le fils est à la tête de ce qu’on appelle aujourd’hui le groupe Top Clean Packaging, employant 350 personnes. Il succède à son père François qui l’a dirigée pendant trente ans. « Chaque passation de pouvoir se fait en douceur, car chaque héritier baigne dans l’entreprise depuis longtemps avant de la reprendre », ajoute le patriarche+

« On a suivi l’évolution de la demande »

Quand les rasoirs à main ont disparu, Top Clean Packaging a changé de créneau. « Un jour, un homme est passé chez nous et nous a demandé de fabriquer des casques pour VTT. On était les seuls, en Europe, à proposer ce service de thermoformage, d’impression et de découpe depuis 1982, raconte fièrement François Berry. L’innovation, la formation et l’exportation sont nos maîtres mots », ajoute-t-il. Pour le fils, l’ouverture d’esprit et la débrouille font le bon chef d’entreprise.François Berry s’adapte à l’économie. Quand la main-d’œuvre pour la fabrication de casques est devenue trop chère en France et que le marché a été acquis par la Chine, il a changé de direction. Encore une fois.

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