Dioxyde de titane (TiO2), dans les produits alimentaires : des actions d’urgence à mener

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Nicolas Hulot, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, ont rappelé, lors d’une conférence de presse, les actions engagées concernant la présence de dioxyde de titane (TiO2) sous forme nanoparticulaire dans les denrées alimentaires et précisent aujourd’hui les actions qu’ils vont mener à court terme.

Face aux incertitudes sur l’impact sanitaire de cette substance à l’échelle nanométrique, il est demandé à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) de finaliser à court terme les travaux qu’elle a engagé visant à rassembler l’ensemble des données disponibles sur le dioxyde de titane. Ces travaux permettront en effet à la France de porter au niveau européen un dossier permettant d’alimenter par des données détaillées la réévaluation de cette substance par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA).

Les ministres concernés rappellent aux industriels leurs obligations de transparence et d’étiquetage sur la présence de nanomatériaux manufacturés dans les produits de consommations. Les services de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes viennent de mettre au point un ensemble de méthodes d’analyse fiables pour contrôler la présence de ces substances dans les denrées alimentaires et non- alimentaires.

 Des premiers contrôles ont ainsi déjà pu être menés et ceux-ci vont se poursuivre de manière intensive au second semestre. Ces contrôles étant novateurs en Europe, leurs résultats seront présentés au niveau communautaire pour permettre, le cas échéant, de préciser et clarifier la réglementation applicable.

En outre, les États Généraux de l’alimentation, dont les travaux débutent cette semaine, seront l’occasion de débattre des usages des substances à l’état nano- particulaire dans l’alimentation, au regard des bénéfices attendus et des incertitudes sur le plan sanitaire. La DGCCRF y présentera les résultats de ses contrôles.

Graphique : source « Le Monde »

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